Du 25 au 29 novembre 2024, l’hôtel Noom de Conakry a accueilli l’Atelier National sur les Procédures de Passation des Marchés, la Gestion Financière et l’Intégrité de la BID. Plus d’une quarantaine de participants, dont des gestionnaires de projets, des SPM, et des acteurs de la commande publique en Guinée, y ont assisté. L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a présenté le cadre législatif, règlementaire et institutionnel de la commande publique. Pendant cinq jours, les participants se sont familiarisés avec les concepts liés à la passation des marchés, appuyés par des études de cas. Amadou Kader Diallo, manager des opérations pays BID pour la Guinée et la Côte d’Ivoire, a souligné les enjeux de cette formation. Interview !
Pouvez-vous nous présenter votre rôle et le contexte de cet atelier
Je suis Amadou Kader Diallo, le manager des opérations pays couvrant la Guinée et la Côte d’Ivoire, basé au bureau régional de la Banque Islamique de Développement à Dakar. C’est un grand plaisir de participer à cet atelier portant sur les procédures de passation de marchés, gestion financière et intégrité de la BID.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet événement ?
L’atelier se déroule sur cinq jours, de lundi à demain vendredi. La Banque Islamique de Développement est l’un des bailleurs les plus importants en Guinée, avec un portefeuille actif de 1,2 milliard de dollars. Nous finançons des projets dans divers secteurs : transport, santé, éducation, énergie et agriculture.
Quels sont les objectifs de cette formation ?
L’objectif principal est de renforcer les capacités des unités de gestion de projet en matière de procédures de passation de marchés, de gestion financière et d’intégrité de la BID. Nous avons réuni plus de 50 participants issus de différentes agences d’exécution. L’atelier vise à améliorer la compréhension des procédures bancaires et à réduire les risques de non-conformité.
Quels bénéfices attendez-vous de cette formation ?
Cette formation permettra aux participants de mieux maîtriser les procédures d’acquisition de biens, services et travaux. En améliorant la qualité des dossiers soumis, nous gagnerons du temps et réduirons les retards dans la mise en œuvre des projets. L’objectif est d’accélérer l’exécution des projets et de faciliter le processus d’avis de non-objection de la banque.
Comment évaluez-vous le déroulement de l’atelier ?
C’est un succès. Les participants ont été très actifs et impliqués. Nous avons réalisé des études de cas pratiques qui leur permettront d’améliorer concrètement leurs compétences. Je tiens à remercier tous nos partenaires : l’ARMP, le ministère du Plan, la Direction générale des Investissements publics, qui ont tous contribué à la réussite de cet événement.
Un dernier mot ?
La Banque reste à la disposition des unités de gestion de projet. Notre accompagnement se poursuivra tout au long du cycle de mise en œuvre des projets. Notre objectif est de continuer à soutenir le développement et l’amélioration des pratiques de gestion de projets.
COM ARMP